Jamais le chagrin n'est voulu, mais il est l'un des mécanismes les plus efficaces dont se sert la Nature pour préparer les êtres humains à devenir modestes et coopératifs dans leurs relations humaines...

Le chagrin est le remède de l'âme. Sans lui, peu de gens se rendraient compte qu'ils possèdent une âme.
Le chagrin abat les barrières entre l'homme physique et sa puissance spirituelle.

Le chagrin nous débarrasse de nos vieilles habitudes et les remplace par de nouvelles et de meilleures, ce qui veut dire que le chagrin est le moyen que prend la Nature pour empêcher que l'homme ne s'enlise dans la suffisance...

Le chagrin adoucit la pauvreté et embellit les richesses.

La capacité d'éprouver du chagrin est en soi un signe de profondes qualités spirituelles.
Les fourbes ne connaissent jamais le chagrin, car s'ils le connaissaient, ils seraient moins fourbes.

Certains perfectionnement sont nécessaires au corps et à l'esprit, et que la Nature semble apporter seulement par le biais du chagrin, comme l'élimination de l'égoïsme, de l'arrogance, de la vanité et du narcissisme.

Le chagrin tout comme l'échec, peut être un bienfait ou un malheur selon notre réaction.
Le choix reste le privilège de l'être humain...

Le chagrin est une solution passagère, une sorte de soupape de sûreté qui protège ceux qui refusent d'écouter leur raison.

Tous les chagrins apportent avec eux une joie équivalente.
Le sentiment de chagrin comme le sentiment d'amour affine l'âme de ceux qui en font l'expérience, et leur donne le courage et la foi dont ils ont besoin pour faire face aux épreuves de la lutte dans un monde de chaos.

Le chagrin a révélé aux hommes des génies qui n'auraient jamais été reconnus sans l'analyse de ses effets profonds.